AED | Dirham des Emirats arabes unis - Emirats Arabes Unis | Voir la fiche de la devise | |
AUD – $AU | Dollar australien - Australie | Voir la fiche de la devise | |
CAD – $CA | Dollar canadien - Canada | Voir la fiche de la devise | |
CHF | Franc Suisse | Voir la fiche de la devise | |
CZK | Couronne tchèque - République tchèque | Voir la fiche de la devise | |
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HKD | Dollar de Hong-Kong - Hong-Kong | Voir la fiche de la devise | |
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ILS | Shekel Israëlien - Israël | Voir la fiche de la devise | |
JPY – ¥ | Yen - Japon | Voir la fiche de la devise | |
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PLN | Zloty polonais - Pologne | Voir la fiche de la devise | |
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SGD | Dollar de Singapour - Singapour | Voir la fiche de la devise | |
THB | Baht Thaïlandais - Thaïlande | Voir la fiche de la devise | |
TRY | Livre turque - Turquie | Voir la fiche de la devise | |
USD – $ | Dollar américain / Etats-Unis | Voir la fiche de la devise | |
ZAR | Rand sud-africain - Afrique du Sud | Voir la fiche de la devise |
Vue générale
Le marché du Forex – pour « Foreign Exchange » en anglais – désigne le marché où sont échangées les différentes devises utilisées dans le monde.
Plus de 160 devises différentes existent, soit un peu moins que le nombre d’Etats membres de l’Organisation des Nations Unies – l’ONU – qui en comptent plus de 190. Certaines devises sont en effet utilisées couramment dans plusieurs pays (comme l’euro au sein de la zone Euro ou le dollar américain qui fait office de devise officielle dans plusieurs Etats en dehors des Etats-Unis).
Chiffres clés
C’est le plus grand marché au monde, où son échangés chaque jour l’équivalent de USD 6.600 milliards (vous avez bien lu, USD 6.600 milliards. En comparaison, la richesse produite par la France en 2019 – le Produit Intérieur Brut – s’établit à USD 2.700 milliards).
La grande majorité (près de 80%) des transactions en devises est réalisée dans 5 centres financiers internationaux : New-York City, Londres, Singapour, Hong-Kong et Tokyo.
Sans surprise, le dollar américain (USD) domine ce marché (90% des opérations de change impliquent le billet vert, à l’achat ou à la vente), devant l’euro (32%) et le yen (17%, devise japonaise).
Les opérations dites « au comptant », pour une livraison immédiate des devises (par convention à J+2), représentent USD 2.000 Mrds chaque jour, soit 30% des transactions en devises réalisées quotidiennement (les 70% restant se partagent entre les opérations de SWAP (48.5%), les opérations à terme (15%), les options (4.5%) et les currency swap (1.5%) – explications ici – lien vers fiches produits).
Les acteurs du marché
Enfin, les acteurs de ce marché sont principalement des sociétés et institutions financières (grandes banques d’investissement, banques de tailles plus modestes, assurances, fonds de pensions et fonds d’investissement, banques centrales, …etc.), qui réalisent plus de 90% du montant total des opérations de change, et des entités non-financières (entreprises, agences gouvernementales, particuliers), qui représentent quant à elles environ 7%.
Une devise s’échange toujours contre une autre devise (par exemple : j’achète du dollar américain contre de l’euro), d’où l’expression de « paire de devises ».
En Europe, la cotation (= l’affichage du prix) d’une paire de devises se fait généralement, par convention, comme suit:
Bid-ask spread
Ordre des devises
Par convention, lorsqu’il s’agit de choisir l’ordre d’affichage d’une paire de devises (EURUSD ou USDEUR), on considère par convention l’ordre suivant :
Comme indiqué dans la section « 1. Qu’est-ce que le forex », le dollar américain (USD), l’euro (EUR) et le yen (JPY) dominent le marché des devises, suivis par la livre sterling (GBP) et les devises dites « émergentes » (les devises émergentes sont notamment les devises de la Chine – CNY/CNH, de l’Inde – INR, du Brésil – BRL, de la Russie – RUB, de la Turquie – TRY ou encore de l’Afrique du Sud – ZAR).
Ainsi, les opérations concernant les paires de devises EURUSD, USDJPY et GBPUSD représentent près de 47% du montant total des transactions en devises.
On classe généralement les devises en plusieurs groupes, en fonction de leur part dans les opérations de change de devise:
Plusieurs facteurs influencent la valeur d’une devise par rapport aux autres devises ; nous présentons ici les principaux :
Pour suivre les différents facteurs qui influencent la valeur d’une devise, les opérateurs de marché guettent plusieurs types d’indicateurs, qui renseignent sur l’état de l’économie et des finances d’un Etat, et donc de sa devise.
On distingue 3 catégories d’indicateurs :
Concentrons-nous sur la banque centrale américaine (la FED ou Federal Reserve System) et la banque centrale européenne (BCE).
Elles ont un objectif identique : maintenir une inflation proche de, mais inférieure à, 2%. Pourquoi ? Car la théorie économique considère que 2% d’inflation est un taux qui permet une certaine stabilité des prix car il évite à la fois le risque déflationniste et le risque de trop grande inflation.
La FED possède aussi un autre objectif : favoriser le plein emploi.
La principale arme à disposition des banques centrale est le taux directeur : les BC fixent le taux directeur qui est le taux auquel les banques commerciales vont venir se financer (auprès de la BC qui est donc en quelque sorte le banquier des banques).
Plus le taux directeur est élevé, plus il coûtera à la banque de se financer, en conséquence de quoi, plus les crédits délivrés par les banques commerciales seront chers.
A contrario, plus le taux directeur est faible, plus les banques commerciales peuvent prêter à des taux bas.
Ainsi, si la banque centrale augmente son taux directeur, elle va contribuer à faire ralentir l’économie qui va moins emprunter. Ceci aura donc pour effet de faire baisser l’inflation.
Si la banque centrale baisse son taux directeur, elle incite les banques commerciales à prêter de l’argent à bas prix, à stimuler la croissance économique, et donc faire augmenter l’inflation.
On sent implicitement un lien avec le niveau d’emploi : en baissant son taux directeur, la FED cherche à faire accélérer l’activité économique, ce qui va faire baisser le taux de chômage.
Les décisions des banques centrales sont fondamentales pour tout opérateur du marché forex. Si la FED décide d’augmenter son taux directeur, les rendements américains deviennent plus intéressants et les investisseurs vont se mettre à plus investir aux Etats-Unis. Pour ce faire, ils vont devoir liquider des positions dans une devise pour acheter de l’USD. C’est donc la loi de l’offre et de la demande qui se met en œuvre : la demande pour l’USD augmente, et l’USD se renforce donc.
A contrario, si la FED annonce baisser son taux directeur, certains investisseurs vont chercher des placements plus rémunérateurs et vont vendre leurs USD ce qui va entraîner une baisse de l’USD.
Attention cependant : les acteurs du marché forex ANTICIPENT ces décisions. (voir Quels sont les indicateurs les plus guettés par les opérateurs du forex). Lorsque les chiffres économiques sont bons, lorsque l’inflation est au rendez-vous, que le taux de chômage est bas, les opérateurs du forex anticipent que la FED va monter ses taux directeurs. Les investisseurs achètent de l’USD (ce qui fait monter l’USD).
Si le marché a anticipé à 100% la hausse, le jour où celle-ci est annoncée, l’effet sur l’USD est très limité : le mouvement a déjà eu lieu.
Toutes les devises ne sont pas transférables (voir XXX).
Certains payent mettent en place des restrictions pour échanger leurs devises. On ne peut pas acheter du BRL (Brésil) ou de l’UAH (Ukraine) aussi simplement que de l’USD par exemple
Les banques centrales de ces pays imposent un contrôle des changes afin de défendre leur devise en luttant contre la fuite des capitaux et la spéculation.
Sans ce contrôle des changes, une pression énorme s’exercerait sur ces devises, ce qui aurait pour effet de les faire baisser. Dès qu’une entreprise encaisserait de l’UAH, elle s’empresserait de les vendre pour acheter une devise forte, de type EUR ou USD. IL y aurait donc un flux continu de vente de la devise locale ce qui contribuerait à sa dépréciation.
Pour y remédier, le contrôle des changes impose que la vente de la devise locale soit « justifiée » par un sous-jacent : achat d’EUR pour rembourser un prêt à sa maison-mère, achat d’EUR pour payer un fournisseur à l’étranger, achat d’EUR pour payer les royalties.
L’inflation est très importante pour les acteurs du forex car elle est surveillée de très près par les banques centrales qui doivent veiller à ce qu’elle évolue à des niveaux proches, mais inférieurs, à 2%.
En réalité, l’inflation recouvre deux compréhensions : l’inflation et l’inflation core (appelée encore « inflation de base »).
L’inflation prend en compte tous les prix, tandis que l’inflation core ne prend pas en compte la variation des prix agricoles et de l’énergie. L’inflation core reflète mieux les tendances de fond.
L’indice qui permet de mesurer l’inflation s’appelle l’IPC (Indice des Prix à la Consommation) ou CPI en anglais (Consumer Price Index). Le PCE (Personal Consumption Expenditure) permet de mesure l’inflation core. C’est cet indice qui est privilégié par la FED.
Aussi, lorsque l’inflation aux USA s’établit au-dessus de la cible des 2%, les acteurs du FX vont anticiper une hausse des Feds Funds (afin de réduire la croissance économique et donc faire baisser l’inflation). C’est ce qu’on appelle une politique « hawkish ». Ce faisant, l’USD deviendrait plus rémunérateur. Les opérateurs FX vont donc acheter de l’USD, ce qui va amener l’USD à se renforcer.
Dans le cas où l’inflation serait très faible, c’est au contraire des mesure « dowish » qui vont être anticipées, ce qui va conduire à une vente de la devise et donc à son affaiblissement.
Une devise non convertible est une devise qui ne peut s’acheter que sur le territoire national de la devise.
A l’inverse, une devise convertible peut être librement changée partout dans le monde.
Les devises non convertibles les plus importantes sont le BRL (Brésil), l’INR (Inde), l’IDR (Indonésie). En réalité, ces devises non convertibles représentent la grande majorité des devises dans le monde.
Il n’y a aujourd’hui que 18 devises dans le monde entièrement convertibles.
Lorsque la devise est non convertible cela indique souvent une forte pression à la baisse sur la devise, la demande de devises étrangère étant bien plus forte que la demande pour la devise nationale. Pour y remédier, la Banque Centrale du Pays met en place des mesures visant à protéger la devise.
Rendez-vous sur notre page bibliothèque de devises pour voir si la devise est convertible ou non.
On peut commencer par opérer un distinguo entre les opérations au comptant (spot en anglais) et les opérations à terme.
Les opérations spot consistent à acheter ou à vendre une devise immédiatement.
Les opérations spot sont dans la très grande majorité des cas débouclées à J+2.
Les opérations à terme sont des IFT, soit Instruments Financiers à Terme. Les IFT permettent de se couvrir contre le risque de change.
Ces produits sont bien plus nombreux, complexes, et régulés.
On peut citer les produits « vanilles » (les plus simples) tels que les forwards (achat ou vente à terme classique) ainsi que les swaps.
Le forward consiste à fixer dès aujourd’hui le cours d’achat ou de vente de la devise à un maturité donnée. C’est un contrat ferme : à maturité, l’opération se déboucle au cours fixé initialement, quel que soit le cours du marché à ce moment-là.
Un swap signifie échange en anglais. Le client échange une devise contre une autre à un instant T avant de refaire l’échange inverse à maturité.
Exemple : le client achète de l’USD et vend de l’EUR spot. Dans 1 mois, le client vend l’USD et rachète l’EUR.
Les options, dont l’univers est bien plus diversifié, sont aussi des outils privilégiés pour couvrir le risque de change.
Le solde de la balance courante représente le solde des flux monétaires d’un pays résultant des échanges internationaux de biens et services, revenus et transferts courants.
Lorsque la balance courante des Etats-Unis est déficitaire par rapport à l’Europe, cela signifie que les Etats-Unis payent plus en EUR qu’ils ne sont payés en USD.
Les Etats-Unis sont donc dans ce cas acheteurs d’EUR, ce qui conduit à un renforcement de l’EUR (ils vendent de l’USD pour acheter de l’EUR entrainant une augmentation de la demande pour l’EUR ce qui renchérit l’EUR).
Le « Renminbi » (RMB) est « la monnaie du peuple ». L’émission des pièces et billets dans la République populaire de Chine (à l’exception de Macao & Hong Kong) est gérée par la Banque Populaire de Chine (PBC).
Quelle différence entre le Yuan ou Renminbi ?
Le « Yuan » (¥) est l’unité de monnaie de Renminbi. Le « Yuan » (¥) est pour le Renminbi ce que la livre (le « Pound » (£)) est pour la « Livre Sterling ».
Deux types de « Yuan » (¥) à des prix différents :
Les cours varient selon les conditions de marchés mais restent du moins très corrélés.
Brève Histoire du Renminbi en quelques dates clés :
1949 – Avènement de la République populaire communiste de Chine et création du Renminbi
Le CNY était considéré comme étant une devise surévaluéé afin de réduire la dépendance du pays aux importations, Au fur et à mesure du processus de libéralisation du pays le yuan s’est dévalué.
1994– Dévaluation chinoise majeure et une parité du USD/CNY à 8.72 contre 5.82 participant à l’accélération des exportations. Le parité est alors fixée à un niveau donné (peg).
2005– Abandon du PEG de 8.27 CNY pour 1 USD en établissement d’une bande de fluctuation de +/-0.3% en fonction d’un panier de devises et autour d’un taux de référence.
2007 – Élargissement de la bande de fluctuation à +/-0.5%.
2008 – La crise financière entraine un peg fixe à 6.83 RMB
2010 – Abandon du peg afin de rebasculer sur un taux de change administré par rapport à un panier de devises toujours largement pondéré par l’USD.
– Introduction à Hong Kong du CNH et officialisation du début de l’internationalisation du RMB
2012 – Élargissement de la bande de fluctuation quotidienne du taux de change du CNY/USD de +/-0.5% à +/-1%
2014 – Élargissement de la bande de fluctuation quotidienne du taux de change du CNY/USD à +/-2%
2016 – le RMB rejoint le DTS du FMI.
Le DTS (Droit de Tirage Spécial) est un actif de réserve international, créé en 1969 par le FMI pour compléter les réserves de change officielles de ses pays membres.
La place du CNY dans le marché des changes :
Les informations ci-après sont basées sur l’étude trisannuelle publiée par la Banque des Règlements Internationaux* (BRI).
Avec 284 milliards de dollars d’échanges par jour (4.3% du volume total échangé), le « Renminbi » est la huitième devise la plus échangée au monde ce qui lui permet d’être la devise des EME (Économies des Marchés Émergents) la plus échangée. 95% des échanges de « Renminbi » se font contre USD.
*Créée en 1930, la BRI appartient à 63 banques centrales, représentant des pays du monde entier qui, ensemble, représentent environ 95% du PIB mondial. Son siège social est à Bâle, en Suisse.
Lien vers l’étude publiée le 16 septembre 2019 : https://www.bis.org/statistics/rpfx19_fx.pdf
SWIFT (Society for a Worldwide Interbank Financial Telecommunication)
Qu’est ce que le réseau SWIFT ?
SWIFT est une coopérative fondée en 1973 et détenue par plusieurs milliers d’institutions financières (notamment des banques mais aussi des sociétés de courtage ou des sociétés de bourse).
Qui est membre du réseau SWIFT ?
SWIFT connecte plus de 11 000 institutions financières dans plus de 200 pays*.
Concrètement, le réseau permet surtout de transférer des fonds entre un émetteur et un bénéficiaire. En revanche, le réseau SWIFT lui-même ne détient pas de fonds ni ne gère de comptes bancaires.
SWIFT est en fait un réseau de télécommunication ultra-sécurisée, qui assure l’échange de messages standards entre les différentes institutions qui y sont reliées. En somme, SWIFT facilite et sécurise la communication entre les banques, qui s’échangent des messages liées à des transactions financières couvrant différents types de produits (exemple : transfert d’espèces en devises, exécution d’ordre d’achat / vente d’instruments financiers…etc.).
Dans le cas de figure qui nous intéresse, les banques s’échangent des instructions de transfert de fonds et l’on rencontre généralement l’un des deux cas suivants.
Hypothèse : John, client américain de la Banque A, souhaite envoyer 100 000 USD à Stella, cliente française de la Banque B
Cas 1 : La banque A de l’émetteur (John) et la Banque B du bénéficiaire (Stella) ont une relation commerciale directe (et ont des comptes ouverts l’une chez l’autre)
Cas 2 : La banque A de l’émetteur (John) et la Banque B du bénéficiaire (Stella) n’ont pas de relation commerciale directe (et n’ont pas de comptes ouverts l’une chez l’autre)
–Dans ce cas, une banque (ou des banques) intermédiaire(s), la Banque X, s’interpose pour faire le lien entre la banque de l’émetteur et la banque du bénéficiaire
SEPA (Single Euro Payment Area)
Qu’est-ce que la zone SEPA ?
La zone SEPA a été créée dans le but d’instaurer un espace de paiement unique à l’intérieur duquel les acteurs économiques (notamment particuliers et entreprises) puissent s’échanger des fonds en euros dans les mêmes conditions que les paiements domestiques (notamment en termes de coûts, délais, sécurité)**.
Qui est membre de la zone SEPA ?
La zone SEPA regroupe les pays membres de l’Union Européenne (y compris le Royaume-Uni jusqu’au 31/12/2020) ainsi que les pays de l’Espace Economique Européen (Islande, Liechtenstein, Norvège), la Suisse, Andorre, Monaco, Saint-Marin et le Vatican.
Quels sont les bénéfices de la zone SEPA pour les utilisateurs (particuliers, entreprises, administrations)
La création de la zone SEPA facilite les paiements transfrontaliers au sein de la zone en réduisant leurs coûts et en les alignant sur ceux des paiements domestiques.
*Données fournies par SWIFT (https://www.swift.com)