La bonne réponse est .. 15% (vs 2020). En 2021, ce sont près de 42 millions de Français qui achètent en ligne, soit 1.5 millions de plus qu'en 2019).L'impact des livraisons de colis, notamment, est de plus en plus ressenti par les consommateurs, qui sont 20% à se dire très sensible à l'impact carbone des colis, d'après La Poste.📦 A titre d'exemple, la FNAC estime que livrer une console de jeu en 24h (express) émet 740g CO2e, soit 2.5 fois plus que pour une livraison en 48h...et 12 fois plus qu'un retrait en magasin, parfois plus efficace qu'une livraison à domicile.
Au-delà de l'empreinte carbone désormais bien connue de la livraison de nos achats à domicile, le défi à relever se situe au niveau des solutions permettant de réduire cet impact, et qui tournent surtout autour de 3 enjeux principaux :
Adapter le colis à chaque commande (et éviter de combler le vide avec du carton et/ou du papier-bulle) permet de réduire jusqu'à 30% le nombre de camions mobilisés pour assurer les livraisons
Avec plus d'un milliard de colis distribués en France et exportés, c'est 137 000 tonnes d'emballages qui sont utilisées chaque année et finissent généralement dans nos poubelles. Pour lutter contre la surconsommation d'emballages, certains e-commerçants font appel à des colis réutilisables, certains spécialistes promettant jusqu'à 100 réutilisations pour un même colis.
Le transport via le rail pourrait reprendre du poil de la bête, avec notamment AMAZON FRANCE TRANSPORT SAS qui envisage d'utiliser les rames de nuit - à la place de poids lourds sur les routes - pour déplacer des colis d'un bout à l'autre de la France. Enfin, le dernier kilomètre qui permet de livrer le colis au client final, représente jusqu'à 25% de l'impact de la livraison. Les solutions pour décarboner le dernier km peuvent allier de l'utilisation de flottes bas carbone (véhicules électriques, vélos cargos, etc.) et des solutions flexibles pour réduire le taux d'échec élevé à la livraison, qui alourdit le poids carbone de cette dernière étape.