Les climatologues et les scientifiques sont formels : la Terre se réchauffe rapidement. L’augmentation des gaz à effet de serre d’origine humaine en est la cause, avec pour conséquences des crises sanitaires, sociales et économiques, écologiques et humanitaires dont nous constatons déjà les prémices. En cela, la lutte contre le changement climatique constitue une opportunité de transition hors du commun, vers un fonctionnement plus écologique, créateur d’emplois, d’innovations et de bonnes conditions de vie à toutes les échelles.
Le réchauffement climatique est le phénomène d’augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre, du fait de la présence excessive dans l’atmosphère des gaz dits “à effet de serre”. On utilise aussi les termes de changement climatique ou de dérèglement climatique car l’on remarque des modifications importantes des phénomènes climatiques terrestres : fréquence plus élevée de canicules, des tempêtes, des ouragans, augmentation des précipitations, etc.
Il faut faire la différence entre réchauffement climatique et météo : ce n’est pas parce que l’on observe un hiver très froid à un endroit que cela met en doute la réalité du réchauffement planétaire, qui est observé sur des échelles de temps plus étendues et de vastes zones géographiques.
La Terre reçoit en permanence de l’énergie du soleil. Une part de cette énergie est absorbée par la surface terrestre, les sols, les océans, qui se réchauffent. En contrepartie, la planète renvoie une part de cette énergie sous forme de rayonnements infra-rouges, d’autant plus intenses que les surfaces sont chaudes. Dans l’atmosphère, des gaz naturellement présents, comme l’ozone (O3), la vapeur d’eau (H20), le protoxyde d’azote (NO2), le méthane (CH4) ou le dioxyde de carbone (CO2) réverbèrent vers la Terre ce rayonnement infrarouge. Et ainsi de suite. C’est que l’on appelle l’effet de serre et c’est ce qui permet de réchauffer la température terrestre.
Il s’agit en effet d’un phénomène naturel qui permet à la Terre de conserver une température moyenne habitable : sans cela, la température moyenne à la surface de la terre serait au plus de-19°C au lieu des 15°C que nous connaissons aujourd’hui !
La planète a gagné plus de 1°Cdepuis le milieu du XIXe siècle, c’est-à-dire le début de la révolution industrielle. L’homme a modifié l’équilibre climatique planétaire en produisant massivement des gaz à effet de serre (GES). Il s’agit principalement du CO2(77% des émissions) dégagés par la combustion des énergies fossiles comme le pétrole, le charbon, le gaz. C’est aussi le cas du méthane produit par notre agriculture intensive et la création de nos décharges ou d’autres gaz spécifiques comme les gaz réfrigérants. De plus, les activités humaines, comme la déforestation, participent à la réduction de ce que l’on appelle les “puits de carbone”, c’est-à-dire ce qui stock des gaz à effet de serre et évite qu’ils n’arrivent dans l’atmosphère : les océans, les forêts. Non seulement, nos activités émettent trop de GES mais elles réduisent aussi les capacités de la planète à les absorber.
Ainsi, les scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) affirment avec 95% de certitude que les activités humaines sont responsables de l’augmentation des températures observée depuis 1950. Selon eux, en continuant sur notre trajectoire actuelle, la température moyenne augmentera de2°C à 3,5°C d’ici 2100.
Si cela ne semble pas dangereux de prime abord, il faut savoir que l’équilibre de notre planète est très subtile. Gardons en tête que pendant la période glaciaire, avec seulement 4°C de moins en moyenne à la surface de la Terre, la glace recouvrait toute l’Europe du Nordet le niveau des océans était 100 mètres plus bas !
En raison de cet équilibre subtile, le changement climatique impacte très fortement la Terre. Il est à l’origine d’une augmentation des évènements climatiques extrêmes tant en nombre qu’en intensité. C’est le cas des canicules, tempêtes, ouragans, pluies et crues violentes, feux de forêts. En provoquant élévation du niveau de la mer, acidification des océans, modification des dates de floraison, sécheresses, apparition de nouvelles maladies, hausse de la température de l’eau, défaillance de la pollinisation... le réchauffement climatique met en danger la qualité de vie des espèces terrestres, humanité comprise.
Certes le constat est alarmant et il nous faut agir. C’est pourquoi l’Accord de Paris a engagé les États à « contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et en poursuivant l’action menée pour limiter l’élévation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, étant entendu que cela réduirait sensiblement les risques et les effets des changements climatiques ».
Les choix que nous faisons dès aujourd’hui sont essentiels et il convient dès à présent de réfléchir à des stratégies pour engager une transition sereine vers une société bas carbone.
C’est pour répondre à cet objectif que Keewe a lancé les premiers services bancaires permettant aux entreprises d’enclencher leur transition écologique en mesurant, réduisant et compensant leurs émissions de gaz à effet de serre.
Pour aller plus loin :